58-060 : Vauvenargues
Lu : C’est une preuve de médiocrité que d’admirer toujours modérément.
Lu : C’est une preuve de médiocrité que d’admirer toujours modérément.
Ne me dites pas qu’à peine éclose
La fleur de l’âge se flétrit
Je vis avec ce genre de rose
Au parfum tout juste fleuri
Le temps qu’il a mis à figer
Sur son regard quelques ridules
D’autres ont tenté de les cacher
En maquillage ridicule
Bien sûr la jeunesse suppose
Quelques atouts innocents
Qui font que le regard qu’on pose
Sur elle semble vite indécent
La facilité qu’une jupe
A de se lever me ravit
Mais voilà je ne suis pas dupe
De ces fausses facéties
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Et dont je suis l’amant
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Mmmh
Les filles de papier glacé
A peine au sortir de l’enfance
Viennent tout juste éveiller
Le plus sensible de mes sens
Elles ont pourtant la fraude habile
Dans leur refus d’être des mômes
Et trompent les yeux les plus subtils
De leur sensualité fantôme
Mais être une femme suppose
Bien d’autres arguments
Que ceux que ces filles exposent
Inexorablement
Si ton corps galbe cette jupe
C’est mon regard que tu ravis
Mon âme que tu préoccupes
Et mon corps qui crie merci
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Et dont je suis l’amant
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Mmmh
Si ton corps galbe cette jupe
C’est mon regard que tu ravis
Mon âme que tu préoccupes
Et mon corps qui crie merci
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Et dont je suis l’amant
Ne cherche pas à vouloir
Arrêter le temps
J’aime la beauté dont il te pare
Mmmh
Hôpitaux, écoles, postes, gares, commissariats, tribunaux, services sociaux… Dans quel état les gouvernements successifs, de droite ou de gauche, ont-ils mis nos services publics ? Quelles en sont les conséquences dans notre vie quotidienne et pour les 36 000 communes françaises ? Jacques Cotta a sillonné les quatre coins de l’Hexagone pour évaluer in situ l’état de nos services publics. Le constat est alarmant à tous les niveaux : pour se soigner, se déplacer, se loger, se chauffer, s’éduquer… La défaillance des services publics menace aujourd’hui nos droits fondamentaux. L’administration française est-elle vouée à tomber dans le privé ? Les maires résistent, mais quelle latitude ont-ils véritablement pour réagir ? Quel avenir réserve-t-on aux acquis arrachés de longue lutte, aux services publics, aux retraites, à la sécurité sociale ? Alors que la réforme des services publics s’annonce comme l’un des enjeux majeurs des présidentielles 2012, voici un document percutant qui révèle ce qui se passe réellement en France et ce que l’État nous cache.
Selon Jean-Pierre Houdin, architecte français, figureraient, au sein de la pyramide de Kheops, deux antichambres contenant le mobilier funéraire, tout près de la Chambre du pharaon.
Il pense avoir retrouvé « le véritable itinéraire » emprunté par la procession funéraire lorsque la momie du pharaon a été placée au cœur de la pyramide voici 4.500 ans. Il en est arrivé à ces conclusions, grâce à des technologies de simulation numérique en 3D et à des indices recueillis sur place, notamment par l’égyptologue américain Bob Brier.
Haute de 146 mètres, la pyramide de Kheops, se dresse à Guizeh, près du Caire.
Elle aurait donc ainsi des appartements funéraires semblables à ceux de la pyramide rouge du pharaon Snefrou, père de Kheops.
L’examen des blocs du mur nord de la Chambre du roi laisse aussi imaginer la possibilité d’un passage jusque là ignoré, conduisant aux antichambres et ayant permis à tous les membres de la procession funéraire de sortir.
L’issue jusque là envisagée supposait que la chambre du roi ait été fermée de l’intérieur, compte tenu de la forme du bloc de pierre.
Aurait-on emmuré vivants une dizaine d’ouvriers avec le pharaon ? C’est impensable, selon l’architecte, qui retrace dans la simulation en 3D les itinéraires probables de sortie des prêtres et des ouvriers, estimant avoir percé un nouveau mystère de la grande pyramide de Khéops, après celui concernant sa construction.
En 2007, en s’aidant déjà de modélisations en trois dimensions, l’architecte avait présenté une théorie originale : cette haute pyramide aurait été construite en partie de l’intérieur.
La construction se serait déroulée en plusieurs phases : d’abord par une rampe extérieure pour les premiers 43 mètres, puis grâce à une rampe interne en spirale pour le haut de l’édifice, le hissage des poutres étant facilité par un système de contrepoids.
Des données de microgravimétrie, permettant d’estimer la densité des différentes zones de la pyramide, feraient apparaître des lignes de plus faible densité en matériaux, précisément là où la rampe intérieure pourrait se trouver, selon M. Houdin, qui fait état d’autres indices (encoches, zones creusées sur la façade, chevrons) à l’appui de ses thèses.
L’équipe de Xavier Maldague (Université de Laval, Québec) doit effectuer une étude en thermographie infrarouge de la pyramide de Kheops, en mesurant sur une longue durée, grâce à des caméras thermiques automatiques installées à 500 mètres de l’édifice, de petits écarts de température qui pourraient dévoiler la structure interne de la pyramide.
M. Houdin présentera ses thèses lors de conférences interactives ouvertes au public les 10 février et 8 mars à la Géode.
L’amour est toujours passion et désintéressé.
Il n’est jamais jaloux.
L’amour n’est ni prétentieux, ni orgueilleux.
Il n’est jamais grossier, ni égoïste.
Il n’est pas colérique.
Et il n’est pas rancunier.
L’amour ne se réjouit pas de tous les péchés d’autrui.
Mais trouve sa joie dans l’infinité.
Il excuse tout.
Il croit tout.
Il espère tout.
Et endure tout.
Voila ce qu’est l’amour.
Le Temps d’un automne
Lu : Il est peu de réussites faciles, et d’échecs définitifs. Marcel Proust.
... en amitié, elle est comblée par Mary Gillibrand, Isabelle Clifford, Fanelly de Brissac, Anna Vié et Helena de Narbonne, à qui elle doit le surnom de « Calepin » parce qu’elle a toujours un carnet en poche sur lequel elle prend inlassablement des notes, s’affirmant par ce perpétuel besoin d’écrire qu’elle est écrivain-né. Le Livre de poche n° 9518 p. 63
Si vous lisez ceci, alors cet avertissement est pour vous. Chaque mot que vous lisez de ce texte inutile est une autre seconde perdue dans votre vie. N’avez-vous rien d’autre à faire ? Votre vie est-elle si vide que, honnêtement, vous ne puissiez penser à une meilleure manière de passer ces moments ? Ou êtes-vous si impressionné par l’autorité que vous donnez votre respect et vouez votre foi à tous ceux qui s’en réclament ? Lisez-vous tout ce que vous êtes supposés lire ? Pensez-vous tout ce que vous êtes supposés penser ? Achetez-vous ce que l’on vous dit d’acheter ? Sortez de votre appartement. Allez à la rencontre du sexe opposé. Arrêtez le shopping excessif et la masturbation. Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu…
Ce qui me tue, dans l’écriture, c’est qu’elle est trop courte.
Quand la phrase s’achève, que de choses sont restées au-dehors !
J-M. G. Le Clézio (1940 – Le Livre des fuites
Dès que j’ai su lire, les livres sont devenus mon refuge de prédilection. C’est la lecture qui m’a permis de grandir, de survivre au cahier volé, à mon état de jeune femme mariée, à ma maladie ! (…) Le Livres, c’est comme, pour d’autres, un parti politique, ça fait tenir debout ! Moi, les livres me tiennent debout, je ne peux pas imaginer mon existence sans eux.
Lucie Wisperheim : Les non-dits de Régine Desforges, Le Livre de Poche n° 14635 p. 53
» Destouches a écrit de répugnants pamphlets antisémites : Bagatelles pour un massacre (1937) L’École des cadavres (1938) Les beaux draps (1941)…
Je me sens très ami d’Hitler, très ami de tous les Allemands, je trouve que ce sont des frères, qu’ils ont bien raison d’être racistes. Ça me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis c’est les Juifs et les francs-maçons. Que la guerre c’est la guerre des Juifs et des francs-maçons, que c’est pas du tout la nôtre. Que c’est un crime qu’on nous oblige à porter les armes contre des personnes de notre race, qui nous demandent rien, que c’est juste pour faire plaisir aux détrousseurs du ghetto. Que c’est la dégringolade au dernier cran de la dégueulasserie.
Je veux les [les Juifs] égorger… [...] Lorsque Hitler a décidé de “purifier” Moabit à Berlin (leur quartier de la Villette), il fit surgir à l’improviste dans les réunions habituelles, dans les bistrots, des équipes de mitrailleuses et par salves, indistinctement, tuer tous les occupants ! [...] Voilà la bonne méthode. » (Lettres à Marie Canavaggia, Du Lérôt éd., 1995).
A la libération il se réfugie en Allemagne à Sigmaringen avec les derniers collabo puis au Danemark ou il est emprisonné. De retour en France il est condamné pour collaboration, à une année d’emprisonnement à 50 000 francs d’amende, à la confiscation de la moitié de ses biens et à l’indignité nationale. Son éditeur belge, Robert Denoël, a été assassiné en décembre 1945 dans des circonstances mystérieuses… »
Je me demande souvent ce qu’il serait advenu de Marcel Proust, durant l’occupation, s’il n’était pas mort prématurément. Un écrivain ce n’est pas un style, c’est un tout ! Autant compte les idées que l’écriture !