Daniel Cordier (1920- : Alias Caracalla
Je livre mes réflexions à Philippe Marmissolle lorsqu’il me rejoint. Habitué à mes humeurs, il ne se départit pas de son calme. En dépit de ma véhémence, il pense autrement : » Le vengeance n’est pas pour demain.Il faudra d’abord rentrer en France. Attends d’être arrivé en Angleterre pour voir comment ça tourne. Tu penses trop à la politique. C’est quand même Gamelin qui était le chef des armées. Il a perdu en quinze jours une guerre qu’il prépare depuis dix ans. Il n’y pas que les traitres, il y a aussi les vieux cons. » Gallimard, 2009, Folio, n° 5206, p.85-86