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Courbet Proudhon
Gustave Courbet et Pierre-Joseph Proudhon…
Quatrième de couverture : Au-delà des relations personnelles, ce qui se joue pour partie entre les deux hommes, c’est bien la question de la position de l’activité artistique et de l’artiste au sein du monde qui les entoure et d’un nouveau monde à construire.
Le siècle qui les a vus naître et mourir, est aussi celui du développement d’une économie de marché dont les conséquences sont la destruction des relations sociales existantes, l’autonomisation de l’économique par rapport au social, dans le contexte du développement industriel et de l’extension d’un prolétariat urbain. C’est là que prend naissance, en France, une série de théories visant à la reconstruction de la société. Elles présentent, pour certaines, des parentés avec la philosophie des Lumières comme le refus d’une transcendance gouvernant la société, mais aussi l’idée d’une politique scientifique de la société.
Cet ouvrage entend contribuer à la compréhension de l’artiste et de son œuvre, des situations qu’il a vécues et sur lesquelles il a influé, des lectures et des appropriations qui en ont été faites, que ce soit au XIX° siècle mais aussi plus tard. Editions du Sekoya
Gustave Courbet (1819-1877) : Trois anglaises à la fenêtre –
Peinte à Trouville à l’été 1865.
Gustave Courbet (10-06-1819-1877) : Le chêne de Flagey
Le Chène de Flagey « appelé chène Vercingétorix. Camp de César près d’Alésia, Franche-Comté, 1864″, est un bon exemple de la démarche de Courbet lorsqu’il élaborait un tableau. Il y a d’abord le motif, un chêne splendide dont le peintre réalise le portrait, le plus beau parmi les nombreux arbres qu’il a représentés. Sorte d’hymne réaliste à la nature d’un peintre proche des paysages de Barbizon, c’est aussi un exercice de virtuosité dans lequel la brosse et le couteau de Courbet nous offrent l’alliance de l’air, de la lumière, de la terre et du monde végétal et animal (le chien et le lièvre).
La composition de ce paysage est remarquable car l’arbre remplit tout le cadre, le tronc posé au milieu déployant ses branches et son feuillage sur le ciel, que l’on aperçoit qu’au loin, par-dessous. La bande de terre où s’enracine le chêne occupe un tiers du tableau, et l’ampleur de l’arbre lui confère une sorte de paisible fierté, qui traduit l’amour de Courbet pour son pays.
Mais il y a aussi la « signification » (Nochlin) de cet arbre, image traditionnelle de l’énergie et de la puissance liée aux cultes druidiques, qui évoque les arbres de la liberté plantés à la Révolution et renvoie à la polémique sur le site d’Alésia tout en concentrant tous les thèmes réaliste. Michèle Haddad
L’inventaire de l’atelier de Gustave Courbet
L’inventaire de l’atelier de Gustave Courbet établi en 1879 après le décès du peintre faisant partie du patrimoine franc-comtois, voire mondial, sera prochainement consultable par les chercheurs ou simples passionnés des œuvres de Gustave Courbet.
L’inventaire en question était jusqu’à lundi soir conservé dans un office notarial de Besançon depuis plus de cent ans et c’est son actuel propriétaire, Me Raphaël Callier qui très solennellement à remis le précieux document au président du conseil général, Claude Jeannerot au siège de la Chambre des Notaires du Doubs.
Visiblement très émue, Nathalie Vidal, directrice des archives départementales du Doubs, est ainsi devenue la nouvelle gardienne de ce document culturel exceptionnel.
La minute (acte original) comporte 21 pages manuscrites, elle liste et estime, parfois pour 1 franc, les quelques 501 œuvres ayant appartenu à Gustave Courbet. Ce document, rendu public lundi pour la première fois enrichit le fond Courbet, déjà dépositaire d’un premier inventaire, et s’inscrit dans le projet scientifique et culturel « Pays de Courbet, pays d’artiste ».