posts dans la catégorie 'Fenêtre'
Maarit Hohteri : Anke having a smoke, Hambourg 2005
© Maarit Hohteri, courtesy galerie Esther Woerdehoff, Paris
Rie Miyazawa
Des épaules rebondies sur lesquelles j’aurais voulu pouvoir me rouler, des épaules légèrement rosées qui semblaient rougir si elles se trouvaient nues pour la première fois, de pudiques épaules qui avaient une âme, et dont la peau satinée éclatait à la lumière comme un tissu de soie.
Honoré de Balzac ( 1799-1850) – Le Lys dans la vallée
Auguste Renoir (1841-1919) : La Lettre – 1891
Une lettre de l’être aimé, ça se conserve, ça s’embrasse, ça se relit et ça se plie sous l’oreiller, pour faire de beaux rêves.
Camille de Peretti
Nina Leen
…la lecture est l’apothéose de l’écriture.
Alberto Manguel (1948 – …) – Une histoire de la lecture – 1996
Daniel Ridgway Knight (1839-1924) : A Pensive Moment
Malgré tout je reste longtemps à la fenêtre, à considérer la grande grille en fer qui est fermée, comme si j’espérais obtenir de cette contemplation un reflet de mes obstacles intérieurs à une vie complète et libre.
Anaïs Nin (1903-1977) – Journal, tome I, 1931-1934, Le Livre de Poche p. 17
José Ferraz Almeida Júnior (1850-1899) : Saudade – 1899
Je suis bien loin de pouvoir expliquer en quoi un mauvais roman diffère d’un bon ; j’appelle mauvais roman un roman où tout se tient, où il n’y a rien à reprendre, mais enfin mauvais. C’est art est bien caché ; toutefois je remarque qu’à chaque nouvelle lecture le bon roman ouvre une avenir neuf.
Alain, Propos de littérature, Éd. Gonthier, Médiations, p.110
André Kertész (Budapest 1894-1985)
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Ce que le lecteur veut, c’est se lire. En lisant ce qu’il approuve, il pense qu’il pourrait l’avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place, de dire ce qu’il n’a pas su dire, et que selon lui il dirait mieux.
Jean Cocteau (1889-1963)
Gustave Courbet (1819-1877) : Trois anglaises à la fenêtre –
Peinte à Trouville à l’été 1865.
6 juin, lourd.
Relu : Guillaume Appolinaire
Ô ma jeunesse abandonnée / Comme une guirlande fanée / Voici que s’en vient la saison / Des regrets et de la raison. (Vitam impendere amori.)
Découverte de ce soir :
Albert Glatigny
Voici le soir
Voici le soir : pareils au clair de lune,
Tes yeux charmants rêvent sous tes cils longs ;
L’air est léger ; si tu le veux, nous allons
Dormir au bord de la mer, sur la dune.
Un chant s’élève entendu par mon cœur,
Un chant d’amour exhalé par ton âme.
Triste et bien doux, vers le ciel tout en flamme
Qui semble prêt à mourir de langueur.
La mer est là. Ses vagues argentées
Causent tout bas tendrement, comme nous,
Et moi, je tiens, assis à tes genoux,
Dans mes mains tes deux mains abritées.
Ne parlons plus, ne songeons plus, laissons
Le temps passer et briller chaque étoile ;
Le vent est frais ce soir, baisse ton voile,
Je sens courir sur ton sein des frissons
Ecouter : Sur France Inter chez le génial Lodéon, l’ouverture du Barbier de Séville, par le Chicago Symphony Orchestra, dirigé par Fritz Reiner. Une tempête de son qui vous submerge comme une avalanche. Du grand Rossini !
Moustache : (fin) J’ai eu droit à un » Oh que tu es beau de Nathalie cet après-midi. » accompagné d’une bise. Bref elles ont gagné et en sont fières.